Archive de la catégorie 'Brèves'

mar 03 2010

Tour du monde à vélo : Michelin

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SENEGAL – Entre St Louis et Dakar

Un petit clin d’œil à Michelin pour les remercier : après 1500 Km, toujours aucune crevaison !

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mar 01 2010

Tour du monde à vélo : Les boutiques de portables

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SENEGAL

Mon dernier voyage en Afrique remonte à 2004. Depuis lors il y une chose qui a changé de façon considérable : la ponctualité des transports. Non je plaisante c’est la propreté des toilettes. Bon j’arrête, ce sont les téléphones portables. Il y en a partout. Les pubs pour les opérateurs sont omniprésentes, à chaque coin de rue on croise des petits vendeurs de recharges téléphoniques. Les Télécentres, ces boutiques où l’on allait téléphoner ferment les uns après les autres, et les africains sont passés au téléphone portable avant même d’avoir accès à une ligne téléphonique fixe. En guise d’annuaire, sur les murs des maisons et des boutiques, les habitants ont peint en gros les numéros de portable des occupants.
Avec ce nouvel essor des télécommunications, de nouveaux métiers sont apparus : les réparateurs de portable. Si chez nous on jette tout ce qui est cassé, ici tout se répare ou plutôt se bricole. Il y a dans chaque village un réparateur de téléphone qui expose en vitrine les quelques modèles de téléphones récents qu’il possède et qui stocke dans sa boutique des montagnes de vieux téléphones en pièces détachées. On peut les voir ouvrir les appareils, souder et changer des composants dont on ne soupçonnait même pas l’existence, de vrais artistes !

fév 16 2010

Tour du monde à vélo : Les rencontres rafraîchissantes

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MAURITANIE – Entre Nouakchott et le Sénégal

Ces journées à pédaler dans les régions arides sont épouvantables pour le corps. Parfois, on a la chance à midi de pouvoir se reposer dans un bâtiment, mais d’autres fois, on doit se rabattre sur l’ombre d’un arbre, beaucoup moins fraîche. Ces jours-là il est difficile de remonter sur nos vélos car la pause n’a pas été vraiment bénéfique.
Cet état de fatigue doit alors se lire sur notre visage car plusieurs fois, nous avons fait des rencontres bienfaitrices. Au détour d’une route ou d’une piste, des voitures se sont arrêtées pour nous offrir ce qu’ils avaient à l’intérieur : une bouteille d’eau fraîche, un soda, du lait ou des fruits. Un jour, sur une piste où on ne croisait qu’un véhicule par heure, on a même repris la route après une super discussion avec une expatriée, avec un Coca dans le ventre et un dans le sac, pour la route. Incroyable rencontre, et tellement rafraîchissante !

fév 15 2010

Tour du monde à vélo : Les pauses de midi

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MAURITANIE – Entre Nouakchott et le Sénégal

Chaque midi, le rituel est le même : on cherche un endroit à l’ombre. On est bien loin de la neige qui tombe en France : ici il fait plutôt 30°C, alors à vélo une pause d’environ 3 heures est obligatoire entre 12h30 et 15h30. On cherche donc un restau de bord de route pour manger un plat de riz-poulet ou riz au poisson et faire la sieste avant de repartir. Mais suivant où on se trouve, on n’a pas toujours une gargote à disposition. Alors on cherche une boutique où acheter du pain pour accompagner nos sardines. Mais souvent dans le village où on s’arrête, les gens nous proposent de nous mettre à l’ombre chez eux, puis nous offrent le thé et un plat de riz. Parfait pour reprendre des forces !

fév 10 2010

Tour du monde à vélo : Le chèche

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MAURITANIE

C’est l’accessoire indispensable dans le désert. En Mauritanie, tous les hommes portent ce qu’on appelle ici un hawli. La plupart du temps c’est un tissu de 80 cm de large par 4 m de long de couleur noire. Il se porte de plusieurs façons : dans les villages, les vieux l’enroulent uniquement autour de la tête. Il est noué très serré et peut ainsi être ôté et remis sans se désolidariser, on l’appelle alors « le chapeau ». Dans son foyer, l’homme de la maison, souvent le jeune marié, le porte en écharpe autour du coup. Et bien sûr, dans le désert, il est noué de façon à ce qu’il couvre la tête et la nuque et on peut se cacher le nez et le visage avec.

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fév 06 2010

Tour du monde à vélo : Le journaliste

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SENEGAL

Peu avant d’arriver au lac Rose, près de Dakar, nous avons fait une halte en bord de route pour prendre notre repas et éviter les heures les plus chaudes de la journée. Je somnole qu’en le bruit de freinage d’une voiture me tire de ma rêverie. Un homme descend de voiture en nous montrant la carte de presse qu’il porte autour du coup. Son nom : Babakar Gueye, rédacteur en chef du journal « La 3ème dimension ». Il se présente et nous explique qu’avec ses deux collègues assis à l’intérieur de son véhicule, ils étaient venus faire une interview du président de la communauté de communes voisine. Il nous a dépassés en s’y rendant et l’idée lui est venue de nous interviewer au retour pour écrire un article à paraître dans l’édition du lendemain. Son journal est à grand tirage dans la région et il nous montre un exemplaire déjà paru pour étayer ses propos. Nous remarquons l’un et l’autre qu’il date de juin 2006 et il s’excuse de ne pouvoir nous montrer que des archives, il ne transporte pas de numéros plus récents. Il nous submerge de justificatifs en tout genres pour prouver qu’il est bien accrédité par le gouvernement et qu’il est bien rédacteur en chef. Après tout peu importe, de toute manière nous voulons bien répondre à ses questions.
Il enregistre les questions et les réponses avec son téléphone portable et nous demande d’expliquer notre parcours et les raisons profondes.
« Les quoi ? »
« Les raisons profondes »
« Euh, ben euh… »
Je vois Claudine se débattre pour essayer de trouver un sens à sa question. Lui ne l’aide pas, il ne reformule pas sa question et attend. Clau finit par lui demander ce qu’il attend exactement. Sa réponse est tellement vague que la réponse de Claudine est : « Le plaisir de voyager ». Quand mon tour vient, les questions sont du même acabit, ça n’a pas vraiment de sens mais bon, on s’en fout si son article est pourri. Ce qui nous surprend c’est qu’il termine nos deux interview en enregistrant : « C’était Babakar Gueye en direct pour la 3ème dim » avec un ton enjoué comme si on était à la radio.
Et puis pour illustrer l’article, il faut une photo.
« Vous en avez ? »
« oui, mais vous avez un ordinateur ou une clé USB ? »
« non »
Bon et bien qu’à cela ne tienne, il va nous photographier avec son téléphone portable. Pour nous cadrer il demande son avis à Alban resté spectateur de notre interview. On observe la tête incrédule d’Alban qui lui dit poliment : «Il faut peut être qu’ils se mettent au soleil car là, à l’ombre, on ne les voit pas du tout ». On s’exécute. On en profite pour l’immortaliser nous aussi notre journaliste de la 3ème dim et puis il nous remercie et remonte dans sa voiture.
Avant de démarrer, il redescend du véhicule et nous explique les difficultés de la presse au Sénégal. Petits moyens, aucune subvention, il voudrait qu’on fasse un geste pour l’encourager. Celui-là même qui, quelques minutes plus tôt, se présentait comme une pointure de la presse écrite qui avait gagné beaucoup d’argent avec un précédent canard est en train de nous demander de l’argent pour mettre du carburant dans sa voiture et pouvoir rentrer dans le grand bureau qu’il dit posséder dans un quartier chic de Dakar. « Et c’est bien le minimum quand même » nous dit-il, vu qu’il va faire un bel article sur nous.
Ca ne lui fait pas vraiment plaisir quand je refuse. Le pauvre en avait consacré du temps à sa petite arnaque car inutile de vous dire que notre article n’est jamais paru, nous n’avons même jamais trouvé trace d’un quelconque canard du nom de la « 3ème dimension ». En revanche, je lui avais promis d’écrire un article sur lui sur notre site Internet pour le remercier de son interview, c’est fait !

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jan 31 2010

Tour du monde à vélo : les zones minées

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MAROC – Frontière entre Maroc et Mauritanie

Au sud du Sahara Occidental, c’est une ancienne zone de conflits et la région est encore minée. Il y a quelques années d’ailleurs des convois militaires étaient organisés depuis Dakhla pour atteindre la Mauritanie. Aujourd’hui, la circulation est autorisée mais des panneaux signalent le danger et les voitures calcinées dissuadent de s’aventurer trop loin de la route.

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jan 17 2010

Tour du monde à vélo : Un hôte surprenant

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MAROC – Sahara Occidental

Il est 17 heures. L’heure à laquelle il est temps de trouver un endroit où planter la tente avant que la nuit ne soit là. En plein désert, nous n’avons vu aucun village ni aucune habitation depuis des heures. A l’écart de la route, peut-être à 3 ou 4 kilomètres, nous apercevons ce qui pourrait être une maison isolée. Après 30 minutes de pédalage dans le sable, nous arrivons devant trois cabanes isolées. Il y a un enclos avec un chien, signe que l’endroit est habité, mais personne dans la cabane en tôle qui semble être l’habitation. Au loin, nous voyons arriver un homme sur un âne qui guide un troupeau de chèvres. Quand il arrive à notre hauteur nous lui demandons l’autorisation de camper près de sa maison. Il accepte par un grognement : Rrreu. Toute la soirée il observe nos moindres faits et gestes. Mais pour observer, il ne se cache pas derrière les rideaux de sa maison, il se plante à 2 ou 3 mètres de nous et nous dévisage. Si pour défaire un sac ou monter la tente nous devons lui tourner le dos, il se lève, fait le tour de nous et s’accroupit à nouveau en fixant ce que nous faisons. A toutes mes questions, il répond par des Rrreu affirmatifs ou négatifs. Nous savons ainsi qu’il s’appelle Rrreu, qu’il a Rrreu ans et Rrreu frères et sœurs, bref étrange Monsieur Rrreu. Juste avant que le soleil ne se couche, une voiture apparaît. Elle s’arrête à notre hauteur et deux hommes en sortent et nous saluent tout étonnés. Ils échangent quelques mots avec Monsieur Rrreu qui sait donc bien parler et semblent lui reprocher de ne pas nous avoir proposé un toit pour dormir ou quelque chose à manger. Ils nous disent en français de rester ici pour la nuit, qu’il n’y a pas de problème et repartent en nous laissant en compagnie de Rrreu. Rrreu, lui, ne change pas d’attitude pour autant, il nous regarde avec stupéfaction préparer nos pâtes puis le thé, refusant d’y gouter. Puis vient le clou du spectacle, le moment où nous nous brossons les dents. Il n’a clairement jamais vu ça. Il est éberlué et ne sait plus où donner de la tête, il gesticule pour se déplacer entre Claudine et moi et ne pas perdre une seconde du spectacle. Le problème pour nous c’est de ne pas lui cracher dessus, car chaque fois qu’on se tourne pour se rincer la bouche, il change de place dans un bon et se plante à nouveau devant nous… Quand on lui dit « Bonne nuit ! » en rentrant dans la tente, il nous répond évidemment par Rrreu. Pourvu qu’il ne reste pas planté là toute la nuit… On est quand même un peu rassuré de savoir que ses copains nous ont dit qu’il n’y avait pas de problème car il est un peu effrayant tout de même ce Monsieur Rrreu…

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jan 04 2010

Tour du monde à vélo : La fête du mouton

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MAROC

Aujourd’hui c’est l’Aïd el-Kebir, la fête du mouton. Hassan, que nous avons rencontré lors de notre pause déjeuner nous explique l’importance de cet événement dans la religion musulmane. Chaque famille qui le peut achète et tue un mouton. Une partie de la viande nourrira la famille et ses invités le jour de la fête, et l’autre partie sera donnée aux pauvres. Cela permet que chaque personne, quels que soient ses moyens, mange de la viande au moins une fois dans l’année. Le problème aujourd’hui au Maroc nous dit-il, c’est que ne pas acheter de mouton revient à dire que l’on est pauvre et « les gens parlent ». Alors, il le regrette mais, comme beaucoup d’autres hommes, il s’est endetté pour acheter un mouton à sa famille et il faudra trois ou quatre jours à tous les estomacs du pays pour venir à bout de toute cette viande. Un mouton coûte entre 2000 et 3000 dirhams (environ 200 à 300 euros) ce qui est énorme au regard du salaire mensuel moyen qui est de 2000 dirhams. Quant à nous, on a eu du mal à terminer toute la viande que les gens nous ont donné pendant cette journée !

jan 01 2010

Tour du monde à vélo : C’est parti !

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Pour fêter la nouvelle année, nous débutons le récit de notre voyage en Afrique de l’ouest. Vous retrouverez chaque jour un nouvel article : une vidéo, une galeries photo ou des textes illustrés. Le tout classé par rubrique comme l’année dernière.

Bonne année à tous !!!

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