Archive de la catégorie 'Brèves'

juil 20 2011

Amérique du Sud à vélo : Le magasin de vélos à San Francisco

Catégorie Brèves


ARGENTINE – San Francisco

Après une semaine vélo sous la pluie, sur des chemins de terre devenus chemins de boue, nos vélos commençaient à faire de drôle de bruits. Comme nous traversions une ville, nous avons décidé de trouver un magasin de vélo pour graisser et huiler nos chaînes et dérailleurs. Il fallait aussi que j’achète un câble de dérailleur pour remplacer le mien qui semblait vivre ses dernières heures.
En entrant dans la boutique, nous faisons sensation avec nos chargements. Les employés nous emmènent à l’atelier et prennent en charge nos vélos. Ils nous font une révision complète, changent mes câbles défectueux, resserrent les boulons et règlent nos vitesses à la perfection. Nous repassons ensuite dans la boutique et faisons la connaissance du couple de patrons avec qui nous échangeons quelques mots en français et nous leur parlons de notre trajet jusqu’au Pérou. Au moment de partir et de régler ce que nous devons, le patron me dit simplement : « Vous ne nous devez rien, on vous offre la révision, ce n’est rien, faites un bon voyage ».

juil 18 2011

Amérique du Sud à vélo : Turno

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ARGENTINE

En entrant dans la chambre d’hôtel, je n’ai plus de doutes. A la « réception » j’en avais un peu, mais comme je ne maîtrise pas vraiment l’espagnol, je n’étais pas sûr. Il y ce drôle de sous-titre : HOTEL Turno, ce curieux tarif : 50 Pesos sandwichs inclus alors que d’habitude un hôtel coûte 100 Pesos petits-déjeuners inclus, il y a cette drôle de réception : on se présente devant un portail fermé, on parle dans un hygiaphone à quelqu’un caché derrière une vitre sombre et grillagée, on paye d’avance, il nous donne la clef puis le portail s’ouvre et on accède à une coure dans laquelle on peut stationner son véhicule devant la porte de la chambre. Ce qui a mis fin à mes doutes, en entrant dans la chambre, c’est la télé allumée qui diffusait un film porno. En fait un HOTEL Turno, c’est un hôtel de passe dans lequel on paye la chambre pour 3 heures. On est donc retourné à l’hygiaphone pour récupérer nos 50 Pesos et reprendre notre route en avouant notre naïveté et en demandant gentiment où on pourrait trouver un hôtel, disons…, plus classique.

juil 14 2011

Amérique du Sud à vélo : Pause en bord de mer

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ARGENTINE

Nous avons découvert, au cœur de l’Argentine, la mer de Chiquita. C’est une mer intérieure d’eau salée gigantesque. Près de 6000 km² ce qui en fait la cinquième mer intérieure de la planète. Nous avons profité de sa proximité pour nous reposer pendant une journée ensoleillée sur une plage dans une petite station balnéaire au sud de la mer. Admirez le maillot de bain de Claudine.

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juil 05 2011

Amérique du Sud à vélo : Les vélos avec Air France

Catégorie Brèves


ARGENTINE – Buenos Aires

Mettre les vélos dans les avions. Voilà un truc dont on n’a pas souvent parlé mais qui est une aventure à lui tout seul. Il y a toujours des problèmes, on a beau tout faire dans les règles, il y a toujours un couac, sur toutes les destinations : avec toutes les compagnies il y a quelque chose qui cloche au moment d’embarquer. Heureusement, à chaque fois les responsables des compagnies dans les aéroports interviennent et nous aident à faire rentrer les choses dans l’ordre sans devoir débourser les centaines d’euros supplémentaires que je ne sais quel nouveau règlement ou quelles nouvelles normes s’acharnent à vouloir nous faire payer.
Pour notre voyage en Amérique du Sud, nous avions le choix entre Air France et Iberia, on a comparé les prix des billets en prenant en compte le surcôut occasionné par le transport des vélos et Air France c’est avéré un poil moins cher alors, Cocorico, on a opté pour Air France en se disant qu’on aurait un vol et des conditions de transport super. On paye nos billets 3 mois avant la date de départ et on enregistre nos vélos dont le surcoût nous sera facturé 55 € par vélo et par trajet au moment de l’embarquement. Oui mais voilà, un mois après l’achat de nos billets, nouveau règlement ! En arrivant la bouche en cœur à l’aéroport on nous réclame à présent 100 € par vélo et par trajet en accord avec le nouveau règlement. Pendant près d’une heure, on essaie d’argumenter, rien à faire. Tous les employés, leurs responsables semblent convaincus du bienfondé de notre réclamation mais, contrairement aux autres compagnies à qui on a eu à faire, aucun responsable ne semble décider à prendre la responsabilité de nous exonérer du paiement de cette « surtaxe ». Grâce à l’électronique, tout est enregistré, la date d’achat de nos billets, la réservation pour les vélos, un appel pour confirmer le tarif quelques semaines plus tard. Le changement de tarif à beau avoir eu lieu après notre paiement, rien à faire on nous dirige vers le service réclamation d’Air France. Du fin fond de l’Argentine je m’évertue à plusieurs reprises de contacter par mail ce fameux service de réclamation, rien à faire, ils ont une technique imparable, ils répondent à côté. Par exemple : « Cher Monsieur, nous sommes désolés mais les tarifs pour l’Amérique du Sud sont de 100 €, 55 € c’est pour l’Europe ». Comme si ils ne comprenaient pas le problème, ils attendent qu’on se décourage en mettant un point d’honneur à répondre à chacun de mes mails (démarche qualité oblige) sans répondre aux questions posées. Et ça marche, car on a abandonné, on avait du vélo à faire. La plaisanterie nous aura couté simplement 180 euros de plus, une bagatelle. L’argent ça se gagne facile, c’est bien connu.
Et puis, pour vous encourager à voyager à vélo avec Air France encore un peu plus, ce n’est peut être pas leur faute mais on a récupéré nos cartons de vélo à l’arrivée complètement déchiquetés. On a dû racheter des rétroviseurs et des boulons, perdus dans la bagarre… Par contre, super on a gagné des S’miles !

juin 17 2011

Amérique du Sud à vélo : A vélo en Argentine

Catégorie Brèves


ARGENTINE

Ca y est, nous sommes partis. Nous avons les mêmes montures depuis 2 ans maintenant. Nous avions hésité à en acheter à Buenos Aires, mais finalement, nous les avons transportées avec nous. Le prix du transport a été beaucoup plus cher que prévu, mais nous connaissons bien nos vélos à présent : espérons qu’ils tiendront encore 6 mois.

Ici le temps n’est pas très ensoleillé. L’atmosphère est vraiment humide, les nuits sont fraîches et le matin, nous attendons souvent que le brouillard se soit un peu levé pour démarrer. Certains jours, il pleut et comme nous avons oublié en France l’équipement pour protéger mes sacoches contre la pluie, nous devons mettre des sacs poubelles… ce qui n’est ni esthétique et ni vraiment efficace…

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juin 11 2011

Amérique du Sud à vélo : Km 0

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ARGENTINE – Buenos Aires

Nous démarrons notre dernier voyage à vélo ce matin. Nous allons pédaler sur environ 4500 km pour rejoindre Lima au Pérou, via la Bolivie. D’un océan à un autre, en traversant la cordillère des Andes. En hiver… On a pris notre matériel grand froid et on espère que nos mollets nous permettront de passer les cols à 4000 m. Une fois encore nous partons avec notre remorque extrawheel et les sacoches arrières de Claudine. Une fois encore nous partons équipés de pneus Michelin Pilot Tracker increvables. Une fois encore nous nous élançons avec plein d’envie et de motivation. La suite de nos aventures dans quelques semaines, lors de notre prochaine pause internet.
A bientôt
Claudine et Olivier

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juin 08 2011

Amérique du Sud à vélo : A nouveau sur la route, en Amérique du Sud !

Catégorie Brèves


ARGENTINE – Buenos Aires

Nous sommes à nouveau sur les routes. Après la Sibérie et une courte pause en France, nous avons atterris en Argentine. Ici, c’est l’hiver et la température est proche de 5°C. Nous avons donc revêtu une nouvelle fois nos tenues hivernales. De Buenos Aires, nous allons pédaler pour traverser l’Amérique du Sud d’un océan à l’autre. L’arrivée est prévue mi-octobre 2011 à Lima au Pérou, après avoir franchi à vélo la Cordillère des Andes via la Bolivie. En route pour notre 5ème et dernier périple !

mai 19 2011

Sibérie – éleveurs de rennes : Les rennes autour du camp

Catégorie Brèves


RUSSIE – Campement Evenk

Ce sont des animaux attachants. Curieux et craintifs comme les chameaux du Sahara. En hiver, les éleveurs restent plusieurs semaines au même endroit avant de transhumer et de rejoindre un autre campement. Pendant ces longues périodes sédentaires, les rennes parcourent la forêt à la recherche du lichen enfouit sous la neige. Ils rayonnent autour du camp sans trop s’en éloigner. Leur domaine représente tout de même un cercle de 4 ou 5 km de diamètre. Lorsque les hommes ont besoin de tous les rennes pour pouvoir en choisir certains à atteler aux traineaux ou pour en tuer un, ils partent chercher une partie du troupeau à pied ou montés sur un renne « domestique ». Il leur faut parfois une heure pour retrouver le troupeau et le ramener dans le corral. Certains rennes sont « domestiques ». Une dizaine tout au plus, restent près des Tchoums, jamais bien loin. Ils viennent manger ce que les hommes leurs donnent et on entend le tintement mélodieux des clochettes qu’ils portent autour du coup tout au long de la journée. C’est ceux-là qui sont attelés en priorité aux traineaux où sur lesquels ils montent lorsqu’ils ont besoin de quitter le camp.

mai 13 2011

Sibérie – éleveurs de rennes : La vie dans le campement

Catégorie Brèves, Carnet de route


RUSSIE – Campement Evenk

La nuit, le feu s’éteint. Dans un tchoum il faut mettre plusieurs buches dans le poêle toutes les 30 minutes, alors la nuit il n’y a pas de feu. Le matin il fait froid. Il y a eu des nuits à -30°C. Même emmitouflés dans nos duvets avec d’autres couvertures par-dessus, l’air que l’on respire brûle. Le bout du nez qui est à l’air libre semble mordu par le froid alors on l’enfouit lui aussi sous une couverture. Le premier qui se réveille ou qui a le courage de quitter le cocon chaud du duvet, allume le poêle à l’aide des copeaux de bois et des écorces sèches de bouleau que l’on a préparé la veille. La température se réchauffe et tout le monde profite d’une heure supplémentaire de repos dans la chaleur en écoutant l’eau gelée dans la théière fondre puis crépiter lorsqu’elle boue. Tout le monde se lève alors (nous sommes 5 par tchoums) et nous prenons un petit déjeuner composé du repas de la veille réchauffé et de pain et beurre.
La journée est ensuite rythmée par les tâches à accomplir. Il y a une femme par tchoum qui est en charge de l’intérieur, de l’intendance, des réparations, de la couture et surtout de la nourriture et du thé. On mange plusieurs fois par jours, toutes les 2 à 3 heures, des pâtes, du riz et de la viande de renne à tous les repas. A l’extérieur, les hommes s’occupent de couper du bois, réparer les traineaux, rassembler les rennes. Ils partent parfois dans le froid « faire une course » sur leur traineau. Par course, il ne faut pas entendre acheter quelque chose car le village est à 30 km, mais aller rencontrer quelqu’un à un campement voisin, livrer des peaux ou chercher des vêtements ou du matériel laissés en dépôt dans un précédent campement. Quand il fait -30°C, les hommes restent le moins longtemps possible à l’extérieur. Entre deux coups de hache ils viennent se réchauffer près du poêle et fumer une cigarette avant de repartir dans le froid. Même bien équipés, c’est difficile de rester statique dehors pendant une longue période.
Le soir, tout le monde se retrouve pour écouter les nouvelles sur le mini poste de radio qui reçoit en crépitant « Radio Russie » et pour discuter à la C.B. avec les voisins ou avec les membres de la brigade restés au village. Après le repas puis une partie de cartes ou de mots croisés, tout le monde déplie les peaux de rennes que l’on pose sur les branches de sapin qui jonchent le sol pour nous isoler du froid et nous nous emmitouflons dans nos duvets pour la nuit.

mai 12 2011

De retour en France

Catégorie Brèves


FRANCE

Ca y est nous sommes en France pour quelques semaines. Nous décollons pour l’Amérique du Sud le 6 juin prochain. D’ici là, nous faisons des contrôles de santé, nous essayons de planifier des conférences pour notre retour définitif à l’automne 2011 et nous préparons nos bagages pour un nouveau départ en vélo : entre Buenos Aires et Lima, en passant par la Bolivie.


Nous serons en conférence le mardi 31 mai à Vic-le-Comte (63) à 20h30 pour présenter notre film « Sahara, au cœur des caravanes de sel ».

Pendant cette pause, nous continuons bien sûr à raconter sur ce site notre voyage en Evenkie.

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