ZAMBIE – Parc National de South Luangwa
Pour nous remettre de nos émotions, nous avons choisi de faire une pause de 4 jours et de nous rendre en transport en commun au Parc National de South Luangwa. C’est le plus réputé du pays, grace à sa grande concentration d’animaux sauvages. Il nous avait en plus été recommandé par un couple de français rencontrés à Lusaka qui nous avaient mis l’eau à la bouche avec leurs belles photos de léopards. Et nous n’avions pas encore eu la chance de voir des félins…
Installer dans un camping en bord de rivière, près des hippopotames, c’est à pied le matin puis en voiture en soirée que nous avons parcouru ces étendues de savanes. Et les animaux étaient au rendez-vous.
ZAMBIE
Ici les sacs plastiques sont à l’effigie des plus grands héros de tous les temps : on a le sac John Wayne, le plus grand cowboy, le sac Rambo le plus grand guerrier, le sac Bruce Lee le plus grand ninja et bien sûr, mon préféré, le sac Obama le plus grand défenseur de l’environnement.
ZAMBIE
Entre les repas, les pauses casse-croûte sont les bienvenues. Ici en Zambie nous n’avons pas trouvé de barres de céréales énergétiques, mais les bananes et les cannes à sucre vendues au bord des routes sont excellentes et très bon marché. Les bananes sont petites et même vertes ont beaucoup de goût. Quant aux cannes à sucre vendues 8 centimes d’euro pièce, on les croque comme un bâton de réglisse.
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ZAMBIE
Notre route à vélo accompagne celle de personnes qui portent. Ici ils transportent sur leur tête du bois, de la paille ou de l’eau et de lourds sacs de charbon sur leur vélo.
ZAMBIE
3000 km. Presque la moitié du parcours et toujours aucune crevaison ! C’est au milieu des animaux que nous avons fêté le 3000ème km et, alors que je faisais une révision sommaire de nos vélos, les singes en ont profité pour nous dérober un paquet de spaghettis qu’ils ont tranquillement dégustés en me regardant bricoler.
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ZIMBABWE
Contrairement à de nombreux autres arts du Zimbabwe, la sculpture shona est récente et n’a pas de fonction traditionnelle, ni de signification rituelle. Pourtant, c’est la branche artistique qui aura le plus obtenu de reconnaissance internationale, non pas comme un grand art africain mais comme du grand art au sens large. Il s’agit d’un art moderne, puisqu’il est né dans les années soixante, et marie des influences africaines avec des techniques artistiques européennes.
Son nom lui vient de la tribu Shona, dominante au Zimbabwe, qui n’a pourtant aucune exclusivité ; d’autres groupes tribaux plus réduits participent également au mouvement. Le folklore fournit la majorité des thèmes : animaux stylisés, divinités, esprits, ancêtres, totems.
La pierre utilisée est la serpentine. Silicate de magnésium de formation très ancienne, la serpentine est présente dans de nombreuses régions du globe terrestre. En général de couleur verte, parcourue de veines diverses, elle peut, dans certains endroits, apparaître sous des aspects différents. C’est le cas au Zimbabwe où, selon les gisements, elle va systématiquement changer de couleur et de dureté : influence des oxydes et minéraux présents dans le sous-sol au moment de la formation de la pierre.
Les carrières sont concentrées dans un rayon de 300 kilomètres au nord d’Harare. A ciel ouvert, les blocs sont extraits en creusant dans le sol et possèdent déjà leur propre forme. Ce sera pour certains artistes, source d’inspiration que de respecter ces formes primaires.
De par sa tendreté, la serpentine est quasiment toujours travaillée à la main par les artistes zimbabwéens. Tout d’abord dégrossie, taillée poncée et polie, il est nécessaire de finir l’œuvre en y appliquant une patine à chaud.
On est fan !
BOTSWANA – Vers Nata
Dans la région de Gweta nous sommes allés admirer les pans salés. Comparables aux grands salar d’Amérique du sud, les pans (point d’eau en setswana) salés résultent de l’assèchement de la zone suite aux mouvements tectoniques qui ont notamment engendrés les chutes VIctoria et le delta de l’Okavango. Sur plus de 6000 km², le sol n’est que sel. L’un des grands pans de la région est même exploité pour en extraire des blocs de sel propre à la consommation. De quoi nous remettre en tête l’Azalaï…
BOTSWANA
Le baobab. C’est l’arbre de l’Afrique. L’arbre sous lequel, autour duquel, la vie des villages suit son cour. Chacun y trouve sa place à des heures différentes de la journée. Les enfants y viennent parfois suivre l’école, les femmes viennent bavarder à l’ombre de ses branches l’après-midi, les vieux et les hommes s’y réunissent le soir. Et que dire des écureuils qui y nichent par dizaines ! C’est presque comme si, sans lui, sans l’arbre à palabres, il n’y aurait pas de villages, pas de vie. Les plus gros baobabs peuvent atteindre 12 mètres de diamètre et vivre plus de 2 000 ans. Ca force le respect !
