Tour du monde à vélo : A vélo entre Tachkent et le Kirghizstan
OUZBEKISTAN, du 7 au 15 mai 2009
OUZBEKISTAN, du 7 au 15 mai 2009
OUZBEKISTAN, le 06 mai 2009 – TACHKENT
Le chauffeur de taxi qui nous raccompagne à l’hôtel nous propose de voir et d’acheter des antiquités. Naïvement nous acceptons et il nous fixe rendez-vous 2 heures plus tard pour nous montrer ce qu’il possède. A 19 heures, il nous attend devant l’hôtel. Il s’en éloigne nous faisant signe que les gens pourraient parler, et nous emmène dans une impasse que l’on repère en route un peu plus loin et dans laquelle il n’y a pas de circulation. Il arrête la voiture sur le bas-côté, ouvre le capot pour faire comme-ci il était en panne et ouvre le coffre de façon à ce qu’on ne nous voit pas de derrière le véhicule. Il nous sort alors de plusieurs sacs plastiques, un tas de vieilleries plus ou moins intéressantes, dont la plupart vienne de l’armée rouge et de la deuxième guerre mondiale. On n’est pas passionné par les étuis à cigarette ni les poignards et on se rend bien compte que c’est un jeu dangereux auquel il joue car il n’est pas détendu du tout. Ce qui intéresse Claudine ce sont des vieux billets de l’URSS et des « médaillons », ancêtres des pins, à la gloire de Lénine et de la CCCP. Finalement nous lui achèterons plusieurs médaillons pour offrir, un peu parce qu’ils sont beaux, un peu pour le dédommager des risques qu’on lui a fait prendre en disant qu’on été intéressé par les antiquités ! Le passage où il me tend un sac en plastique plein de babioles et qu’il sort pour faire mine de réparer son moteur en jetant des regards furtifs et inquiets, me restera longtemps en mémoire…
OUZBEKISTAN, le 06 mai 2009 – TACHKENT
Comme chaque soir à 18h dans cette salle Alicher Navoï de Tachkent, on joue un opéra ou un ballet. Ce soir, on assiste au ballet Roméo et Juliette. La salle est grande et possède, d’après notre guide, la meilleure acoustique de toute l’Asie Centrale. Le parterre est plein de groupes de touristes ou de notables de la ville, alors que nous nous installons au premier balcon, parsemé d’un public ouzbek plus populaire. Les autres balcons sont vides ce jour-là. La représentation durera deux heures environ, avec deux entractes. Les costumes sont beaux, le décor sobre et l’orchestre étoffé. Malgré quelques fausses notes et erreurs de synchronisation chorégraphique nous avons passé une excellente soirée pour un prix n’excédant pas 3 €.
OUZBEKISTAN
Pour se déplacer en ville nous avons eu recours aux taxis, peu onéreux. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’ici chaque voiture est un taxi potentiel. Il suffit donc de faire un signe de la main sur le bord des avenues pour trouver un taxi en quelques minutes. Bien sûr il y a les taxis officiels avec l’écriteau sur le toit dont la course est légèrement plus élevée, et puis il y a les autres voitures dont les conducteurs vous prennent s’ils vont dans la même direction. Dans tous les cas, il n’y a pas de compteur, la course se négocie à l’avance et le chauffeur ne propose jamais de prix, c’est à nous de faire la première offre qui n’est évidemment jamais acceptée. Au maximum il suffit de payer 1,5€ pour se déplacer partout en ville.
Une fois en route, les chauffeurs nous demandent systématiquement quelle est notre nationalité puis si on parle russe. Ensuite ils nous demandent souvent si nous sommes mariés et si nous avons des enfants. Ils finissent malheureusement toujours par allumer la radio aux enceintes grésillantes et à doubler autant de voitures que possible.
OUZBEKISTAN – Les toilettes immondes
On a franchi un cap, c’est sûr. La propreté des toilettes est un terme qui n’existe plus. Dans les restaurants, les bars, c’est un trou dans une cahute au fond d’une cour. Enfin, il y avait un trou, mais depuis une bonne dizaine d’années, il est plein le trou. Chez les gens c’est toujours une cabane au fond du jardin composée de quatre planches, parfois un toit en tôle ondulée et un trou qu’il vaut mieux avoir repéré avant d’y aller la nuit. Dans les hôtels, c’est du 50-50, parfois acceptable, parfois immonde. On ne vous a pas mis la pire photo…
Et dire qu’on se plaignait des fuites d’eau dans les salles de bain turques. Là on est un cran au-dessus. Un gros cran au-dessus.
OUZBEKISTAN, le 02 mai 2009 – SAMARCANDE
OUZBEKISTAN, le 02 mai 2009 – SAMARCANDE
A Samarcande, nous avons pu accéder moyennant un « pourboire » au policier, en haut d’un minaret dans l’enceinte du site du Registan. De là, la vue était magnifique sur les trois anciennes madrasas (écoles coraniques), mais aussi sur les coupoles relativement mal entretenues de la Mosquée de Bibi Khanoum…
Le soir dans l’enceinte des vielles villes comme Khiva ou Boukhara, les touristes partis laissent place aux habitants. Ces lieux retrouvent leur calme et leur sérénité. Seuls les cris des jeunes de retour de l’école qui jouent au ballon résonnent sur ces murs d’un autre temps.
Un jour j’ai même retroussé mes manches pour échanger quelques passes de volleyball avec des gamins du quartier.