Ça y est, il est expédié ! Vous allez bientôt recevoir le prochain carnet de voyage sur le Sénégal. Vous pouvez en voir un extrait en cliquant sur les images ci-dessous :
Carnet de voyage n°11 sur le Sénégal
Si vous n’êtes pas encore inscrit, c’est par ici !
MALI – Ségou
Il s’annonce en faisant claque ses ciseaux en l’air. Il circule dans les rues des quartiers et son équipement tient sur son vélo : c’est le couturier à bicyclette. Sa machine à couder est fixée à l’arrière de son vélo, sur le porte-bagages, et si quelqu’un a besoin de ses services, il le hèle et le couturier s’arrête pour recoudre ou rapiécer contre quelques dizaines de francs CFA.
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MALI – Bamako
Dans les marchés de Bamako, on trouve souvent ces drôles d’étals où sont exposés des têtes de singes séchés, des pattes d’animaux, des poils de bêtes en tout genre et des peaux de reptiles. Ce sont les ingrédients de base de toute bonne décoction destinée à soigner différents maux ou à féticher les gens. L’animisme a effectivement une place importante chez certaines tribus qui composent la société malienne et les marabouts de grandes renommées proposent leurs services pour régler diverses problèmes.
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MALI
Arrivés à Bamako, la capitale, nous avons laissé nos vélos pour partir plus à l’est et découvrir les villes de Ségou, Djenne et Mopti le long du fleuve Niger. Ensuite c’est sur une pinasse collective que nous avons atteint en 4 jours la ville mythique de Tombouctou. Le voyage a été épique car à cette époque de l’année le niveau de l’eau est assez bas alors les enlisements sont fréquents et les voies d’eau nombreuses… Ensuite Tombouctou, à la porte du désert. Pour nous les portes vont s’ouvrir sur un rêve : rejoindre à 750 Km au nord une caravane qui transporte le sel des mines jusqu’à Tombouctou. Inoubliable ! Nous avons affronté le danger de cette zone à la frontière avec la Mauritanie et l’Algérie, le rythme intensif des journées et la chaleur. Enfin un peu de repos et de marche au milieu des falaises du pays dogon avant de s’envoler pour la France.
Tout juste de retour en France pour notre pause semestrielle, venez nous retrouver à l’occasion du festival Planète Couleurs de Saint Etienne le samedi 27 mars 2010 à 16h à l’Espace Fauriel et le dimanche 28 mars 2010 à 15h30 à l’Ecole des Mines Cours Fauriel pour une projection de notre diaporama sur la Route de la Soie. Et puis tout le week-end, nous serons au stand « A vélo jusqu’en Mongolie » au village des globe-rêveurs où l’entrée est libre.
Ça y est, les problèmes sont réglés ! Nous sommes en France depuis hier pour un mois et grâce aux connexions haut débit qui nous ont tellement manqué, nous avons résolu les problèmes du site. Un énorme merci à Guillaume notre webmaster qui a réparé les dégâts causés par ce que l’on nomme un hacker qui n’avait semble-t-il rien d’autre à faire que de pirater notre site, empêchant ainsi la publication de nouveaux articles depuis quelques jours. Tout fonctionne désormais normalement et les articles sur le Mali seront publiés dès lundi prochain. Nous avons également remis à jour les vidéos qui étaient incomplètes, de quoi contenter nos fans les plus impatients !
MALI
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MAROC – MAURITANIE – SENEGAL
C’est un constat dramatique mais tout au long de ce voyage nous restons sans voix devant ces monticules de déchets. Dans les rues des villes, il est difficile de trouver une poubelle et dans les campagnes, ce n’est pas non plus la priorité. Les gens jettent tout simplement tout par terre. Dans les villages, les habitants vivent donc au milieu des sacs plastiques et des boîtes de conserve, et les belles plages de sable sont saccagées par les ordures. Dans ces pays où le ramassage des déchets est existant, la multitude des emballages plastiques est une catastrophe.
SENEGAL
Dans les rues des villes, on peut acheter de quoi manger et boire presque à chaque instant. Il existe une multitude de petits vendeurs qui arpentent inlassablement la chaussée en proposant des sachets d’eau (du puit ou minérale), des gâteaux faits maisons, des fruits ou des beignets. Il y a les vendeurs ambulants de Nescafé qui poussent un chariot aux couleurs de la marque, il y a les vendeurs de « sucreries » (comprenez sodas) à qui on achète un coca ou un fanta « bouteille » que l’on boit à côté d’eux afin de leur rendre ladite bouteille qui est consignée. Bien sûr on trouve des vendeurs de cigarettes, on les achète ici à l’unité, et il y a les vendeurs de bissap ou de bouy. Ces jus naturels respectivement faits à base de feuilles d’hibiscus et du fruit du baobab sont excellents si l’eau qui a servi à leur préparation a bien été bouillie.
Pour prendre un bus ou un taxi collectif, il faut souvent attendre des heures que le véhicule arrive, puis qu’il soit plein avant de partir. Pendant cette longue attente, c’est un défilé de vendeurs ambulants auxquels on assiste. Chacun à leur tour, ils montent dans les bus ou sont installés les passagers et proposent inlassablement de la nourriture pour certains, des objets « made in China » et des montres en toc pour les autres. On découvre aussi des gadgets en plastique sans intérêt ou des fausses lunettes de soleil de grandes marques (Dolce Galbana ou Yve Saint Lauren). Les passagers ne prêtent en général que peu d’attention aux vendeurs de camelote, mais le vendeur que nous avons vu faire l’unanimité auprès des passagers était d’un tout autre genre. Il a sauté dans le bus alors que celui-ci était bloqué dans les embouteillages et a venté les bienfaits de sa potion « sans douleur ». Contre tous les maux, il suffisait d’enduire cette potion sur le corps pour être guérit de tout. Il était très bon, vraiment convaincu et convaincant, au point que 8 des 30 passagers du bus lui en ont acheté sur le champ !
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SENEGAL – Dakar
Pendant longtemps nous nous sommes interrogés sur ce nom de magasin : une « dibiterie ». Nous avions compris que cela avait un rapport avec la viande puisque nous avions assisté un jour à la mort d’un mouton à l’arrière de cette boutique. En fait, c’est un endroit où on vend de la viande grillée à emporter, une sorte de « kebab-sénégalais ». Le mouton est débité entièrement, puis découpé en morceaux. Dans du papier, on enroule environ 500 g de viande assaisonnée de piment et d’oignons. Ensuite ces paquets sont mis à cuire dans un immense four alimenté par deux énormes troncs d’arbres. La viande parfumée et cuite au feu de bois fait un excellent repas.