Tour du monde en vélo : L’ascension du Kilimandjaro
TANZANIE – Kilimandjaro
Quelques images de la fin de ce voyage.
TANZANIE – Kilimandjaro
Quelques images de la fin de ce voyage.
TANZANIE- Kilimandjaro
Pour finir ce périple de 6 mois en Afrique Australe, nous avons fait l’ascension du Kilimandjaro avec nos amis Ingrid et Yannick, qui nous avaient rejoint pour l’occasion. Accompagnés de deux guides et de 8 porteurs, nous avons emprunté la route « Machame road ». C’est un sentier large, partant de 1800m d’altitude dans la forêt tropicale et traversant ensuite des paysages lunaires. Durant 6 jours nous avons affronté le vent glacial pour arriver enfin au sommet, à 5875 m. L’ascension était pénible à cause du froid surtout, mais aussi à cause des maux de tête et de la nausée dus à l’altitude. Nous nous sommes alors sentis portés, dans cette dernière ligne droite, par tous les gens que nous avions rencontrés sur notre route.
Au sommet, la récompense était de taille : le soleil se levait sur la savane, 5000m plus bas. Un paysage divin.
TANZANIE- Cratère du Ngorongoro
Dernier coup de pouce, et non des moindres !
En arrivant à Karatu, quel changement. En quelques kilomètres, nous avons quitté la brousse pour plonger dans l’industrie touristique. Finis les grands éclats de rire autour de notre appareil photo, les gens ici, massaï en tête, nous supplient de les prendre en photo avant de… se ruer sur nous pour exiger de l’argent en contrepartie de la photo que nous venons de prendre. Et pas n’importe quelle somme, tourisme oblige, les gens attendent un billet de 1$ minimum, ce qui correspond à 15 vers de thé ou 4 sodas dans un bar.
Quant aux logements, finis les guesthouse à 2 ou 3 euros, place aux hôtels à 40 euros et plus. Heureusement pour nous, nous avons encore une fois rencontré un ange gardien : Daniel. Adjoint dans un grand hotel de Karatu, aux portes du Ngorongoro, il a convaincu sa hiérarchie de nous héberger quelques jours pour un prix discount. Nous avons ainsi profité de l’un des 24 cottages du lieu, de la piscine et de la cuisine extraordinaire du chef tanzanien.
Et la gentillesse de Daniel ne s’arrête pas là, lorsqu’il a vu que nous ne pourrions pas aller visiter le cratère du Ngorongoro à cause de nos finances limitées (l’excursion d’une journée coûte pas moins de 500 $), il a remué ciel et terre en compagnie de Francis pour nous trouver un véhicule de tourisme à moitié de plein, dans lequel nous avons pris place, nous permettant ainsi de diminuer les frais par 3.
Merci à toi Daniel et à toute l’équipe du Bougainvillea Safari Lodge de Karatu, sans qui notre halte au Ngorongoro n’aurait pas été aussi magique.
TANZANIE – Cratère du Ngorongoro
Quelques images en musique de cette caldera de près de 20 Km de diamètre sur 600 m de haut. Les terres de ce cratère sont si fertiles que des milliers d’animaux y vivent en permanence.
TANZANIE
Cette tribu de la région du sud du lac Victoria est une des principales tribus de Tanzanie. Elle comprend environ 15% de la population du pays. Ces hommes sont réputés pour leur force et leur bravoure et leurs costumes traditionnels sont surprenants. Ils arborent des bracelets blancs autour des bras en signe de puissance et des colliers de petites perles. Chaussés de bottes en caoutchouc pour les protéger des serpents, ils sont vêtus d’un short et portent des rubans et des grelots autour de leurs cuisses. Tous ont un bâton à la main et certains ont une cape de couleur unie dans le dos.
Au sud de Singida, nous avons eu la chance de croiser ces jeunes hommes à pied ou à vélo. Leur puissance musculaire est réputée dans tout le pays et d’ailleurs, voici deux petites anecdotes pour en attester :
Un soir, un habitant à qui je venais de relater notre distance parcourue à vélo depuis quelques jours m’a dit : « Ici personne ne peut faire autant de kilomètres à vélo, à part les Sukumas bien sûr ! ».
A la mission de Mitundu il y a quelques années, le gardien de nuit Sukuma a été attaqué par un léopard. Lorsque l’animal a bondi sur lui, le Sukuma l’a attrapé à la gorge et l’a tout simplement étranglé à mains nues. Balaises les Sukumas !
Nous sommes en conférence le mercredi 10 novembre 2010 à 14h à la salle des fêtes de Trévoux (01) pour présenter en images notre premier périple à vélo : « A vélo jusqu’en Mongolie »
- Entrée libre -
TANZANIE
Toujours aucune crevaison après 5000 kilomètres. Et pourtant nos pneus souffrent sur ces routes de terre, de sable et de cailloux…
TANZANIE – Entre Mbeya et Singida
Sur le début de notre parcours dans la brousse, nous trouvions tous les 20 km au moins un petit village dans lequel nous nous ravitaillions en eau et où nous mangions. Partout on trouve des plats de riz que l’on mange accompagné de sauce et de haricots rouges, ou des chipsis (des frites) que l’on mange en général en omelette aux pommes de terre.
Un jour nous nous sommes arrêtés dans la boutique de Julius, un grand-père heureux de 35 ans ! Il est stupéfait de voir arriver deux blancs à vélo. Il ne se souvient pas de la dernière fois où il a vu des blancs passés par cette route, mais il se souvient bien qu’il n’a jamais vu de blancs passer à vélo. Et nous venons de Cape Town en plus, il est scié. Nous égrenons les noms des pays que nous avons traversés en pédalant devant ne foule grandissante. A chaque nouveau nom, la foule, Julius en tête, pousse des cris d’exclamation. Tout le monde inspecte nos vélos. Ici les bicyclettes sont des vélos de vélo de ville « Made in China » et la plupart du temps, ils sont dans de drôles d’états car les casses sont fréquentes et les réparations coûtent chers, alors savoir que nos vélos ont parcouru 5000 km et sont toujours en bon état leur paraît incroyable. Quant à nos pneus, aucune crevaison en roulant sur les mêmes pistes qu’ils empruntent chaque jour est inimaginable. Pendant que nous finissons nos assiettes de riz, Julius envoi un homme chercher l’appareil photo du village. L’homme revient avec une machine des années 80 dans un bel étui en cuir et nous posons tous ensemble autour de nos vélos.
Avant de partir Julius nous offre les boissons que nous avons consommées et nous sert chaleureusement la main. A la sortie du village, nous nous retournons en pédalant et nous découvrons une foule d’une centaine de personnes massées au milieu de la piste nous faisant des signes de la main.