Nous avons choisi une façon économique d’aller au Machu Picchu. Après 6 h de route sinueuse en mini-bus puis en voiture, c’est à pied que nous avons atteint la ville de Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu. 3 h de marche en suivant la voie de chemin de fer. Le lendemain matin, à 7h nous étions dans cette citée. Nous avons passé la journée sur le site. Le temps étant pluvieux le matin, puis la brume humide s’est levée pour laisser place à des éclaircies. Une belle journée face à cette citée extraordinaire dans un cadre incroyable. Puis à 16h nous avons emprunté comme à l’allée le chemin piétonnier pour rejoindre Aguas Calientes et passer une nuit supplémentaire dans la vallée. Au petit matin, c’est en train que nous avons rejoint Olantaytambo. Nous avons ainsi évité les routes vertigineuses de l’aller et gagner beaucoup de temps. Une voiture nous a conduits à Cuzco. Après un bon jus de fraise naturel au marché de Cuzco, nous avons sauté dans un bus pour retrouver nos vélos le soir à Puno. Nous avons passé beaucoup de temps dans les transports pour nous rendre dans ce lieu complètement isolé, mais c’est un endroit majestueux.
L’Amérique du Sud c’est Le continent des cyclistes. On en croise partout. Souvent des couples comme nous, parfois des copains garçons ou filles qui pédalent du Nord au Sud ou du Sud au Nord. On savait que c’était une destination prisée des cyclotouristes mais on était loin de penser que c’était à ce point une autoroute ! En 1 an sur les pistes africaines nous avons croisé 2 cyclistes alors qu’ici c’est presque chaque jour que nous croisons 2 cyclistes. On est tellement nombreux que certains ne s’arrêtent même pas lorsque nous nous croisons. A peine un petit signe de la main. Pour l’aventure et l’originalité ce n’est définitivement pas l’Amérique du Sud qu’il faut choisir !
A Cuzco, nous avons séjourné dans une auberge dédiée aux cyclistes, l’Hôtel Estrellita, que nous avaient indiqué deux Autrichiens que nous avions croisés sur la route. Véritable point de ralliement des cyclotouristes, nous avons trouvé là-bas pas moins de 22 cyclistes qui venaient de toutes les directions. Idéal pour obtenir des infos sur les trajets que d’autres ont déjà empruntés, un peu moins pour l’authenticité des rencontres car, un groupe de cyclistes qui discutent, c’est un peu comme un groupe de 4×4 qui se croisent sur les pistes du Sahara : c’est à celui qui pisse le plus loin. Chacun, même celui qui voyage depuis 3 semaines, crie plus fort que l’autre pour raconter à quel point il est un aventurier, à quel point il va vite, à quel point son matériel est mieux adapté au voyage, à quel point des pneus 1.6 sont bien mieux, c’est évident, que des 1.8… Nous, comme on n’y connait rien au vélo, aux 1.8 et qu’on n’a pas d’aventures à raconter sur l’Amérique du Sud, on s’est fait tout petit et on s’est rapproché d’un autre couple qui se faisait discret. Nous avons découvert Julie et Jean-Baptiste, deux clermontois pour 6 mois de vélos en Amérique du Sud. Nous sommes d’ailleurs partis ensemble, entre auvergnats, visiter le Machu Picchu. Petit budget oblige, nous n’avons pas pris le train de luxe spécial touristes et avons opté pour un trajet en bus puis taxi par des routes plutôt vertigineuses…
Nous avons passé 2 jours dans cette grande ville péruvienne, le temps de préparer notre excursion au Machu Picchu. Nous avons été impressionnés par les murs incas, en pleine ville.
En arrivant sur les bords du lac Titicaca, nous avons dû nous rendre à l’évidence : nous étions en retard. Nous avons alors envisagé un autre itinéraire pour rejoindre l’océan pacifique plus rapidement. Nous n’avions plus le temps de passer par Cuzco à vélo et nous avons opté pour un trajet plus à l’ouest qui nous ferait visiter la ville d’Arequipa avant de plonger sur l’océan. Nous avons donc laissé nos vélos sur les bords du lac à Puno pour faire une excursion en bus à Cuzco et au Machu Picchu. Ensuite, nous avons pris quelques jours de repos dans un environnement incroyable sur l’île d’Amantani au milieu du lac Titicaca. Nous en avons profité pour commencer l’écriture de notre carnet de voyage sur le Pérou et de notre numéro final épilogue de notre voyage. Et enfin, nous nous sommes élancés pour nos derniers jours de vélo en direction de l’océan et de Lima.
Sur les bords du lac Titicaca, là où les routes sont planes, sans col, sans vallée, on croise partout des transporteurs à vélo. Des hommes conduisent des sortes de triporteurs qui servent à transporter marchandises ou passagers. Et comme il y a partout des rickshaws venus d’Inde ou de Chine, on a parfois l’impression d’avoir changé de continent !
Ingrédients : - 200 grammes de quinoa perlée
- 2 litres d’eau
- 3 pommes
- 3 cuillères à soupe de miel
- 1 bâton de cannelle
- 1 clou de girofle
Préparation : - Laver le quinoa.
- Dans une cocotte minute, faire bouillir l’eau
- Ajouter dans l’eau chaude le quinoa et les pommes pelées coupées en dés.
- Fermer la cocotte et lorsqu’elle siffle laisser cuir à feu doux pendant 30 min
- Ouvrir la cocotte et ajouter la cannelle, le clou de girofle et le miel.
- Mélanger et refaire chauffer pendant 5 min.
- Servir chaud et ajouter du sucre si besoin
Dans tous les villages, dès 6h du matin, on trouve des petits kiosques ambulants tenus par des femmes qui proposent un excellent petit-déjeuner : des beignets accompagnés d’un jus de quinoa. Cette boisson chaude, aux arômes de cannelle et de pomme ou d’ananas est faite à base de la célèbre céréale d’Amérique du Sud, la quinoa. C’est très bon et plein d’énergie. Ensuite, nous changeons de kiosque et nous achetons pour 1 € près d’1/2 litre de jus de fruit naturel à un autre vendeur ambulant. Il y a tous les fruits dont on peut rêver : orange, passion, banane, mangue, pomme, raisin,… Notre préféré : le jus de fraises à l’eau !
Autant dire qu’ici, on ne regrette pas vraiment le café instantané et les tranches de pain sec qui ont souvent constitué nos petits-déjeuners sous la tente…
Nous avons longé le lac depuis la frontière bolivienne, jusqu’à Puno. Il est immense et il y a beaucoup d’élevages de truites. Pour terminer en beauté, nous avons voulu passer quelques jours sur les îles. Les îles Uros très touristiques n’ont pas retenu notre attention, nous avons juste fait une escale d’une heure, c’était le maximum supportable. Nous avons préféré nous arrêter 3 jours sur l’île Amantani, beaucoup plus paisible.
Entre février 2009 et octobre 2011, Claudine ARNAUD et Olivier BOROT ont mis de côté leurs situations professionnelles pour vivre une parenthèse sur les routes du monde. Près de 15000 Km à vélo sur 4 continents. 20 pays traversés et des étapes inoubliables avec les caravaniers de l’Azalaï au Mali, les tribus de Tanzanie ou les éleveurs de rennes de Sibérie. Ils racontent aujourd’hui leurs aventures dans un recueil de carnets de voyages et dans leurs films qu’ils projettent en conférences partout en France.