Tour du monde à vélo : Ces détails qui nous ont marqués 16
KIRGHIZSTAN – Les voitures allemandes
En franchissant la frontière entre l’Ouzbékistan et le Kirghizstan, c’est la première chose qui nous a sauté aux yeux. Partout on croise des grosses berlines allemandes. Des BMW, des Mercedes, des Opel ou des Volkswagen rutilantes aux vitres teintées. Vu le prix de certaines de ces voitures en Europe on avait du mal à comprendre comment ces voitures dernier cri pouvaient être en possession des kirghizes. La réponse : ce sont toutes des voitures accidentées qui viennent d’Allemagne. Il semble que là-bas les formalités pour acheter des épaves dans les casses soient plus souples qu’en France. Les épaves sont ensuite acheminées au Kirghizstan puis réparées soigneusement. Tant et si bien qu’on ne se rend absolument pas compte que la voiture était une épave jusqu’à ce que l’on monte dedans. Là, au bruit ou lors des freinages, on comprend très vite qu’il y a un truc qui cloche. On nous a dit que le commerce de ces voitures avait explosé et que le pays comptait six millions de voitures pour cinq millions d’habitants. Les prix sont donc bas et on peut acheter la dernière Mercedes à la mode chez nous pour 5000 à 7000 €. Et si on a bon goût, on pourra rajouter pêle-mêle des enjoliveurs qui éclairent la nuit, des vitres et des phares teintés, des klaxons aux sons hallucinants et des ailerons en tout genre.