Tour du monde à vélo : Les chevaux mongols
MONGOLIE, 29 juillet 2009
Notre guide de voyage annonçait 13 chevaux pour 1 habitant. Si dans la capitale on ne voit que des voitures, à peine quelques kilomètres effectués en dehors de la ville et les chevaux sont partout. Dans les steppes, les éleveurs possèdent des troupeaux de 20 ou 30 bêtes qu’ils vendent entre 100 et 1000 euros. Dans les pâturages, on voit les éleveurs de bétail ou leurs enfants juchés sur leurs montures pour surveiller et guider les troupeaux. Dans les villes et les villages les gens circulent à cheval. Ils sont souvent deux sur un même cheval ce qui donne des images insolites car les mongols sont plutôt grands et costaux alors que leurs chevaux, si ils sont sans nul doute robustes, sont très petits.
Les chevaux font partie intégrante de la vie des nomades. Ils en prennent soin et sont très attentifs à leur santé. Inutile en revanche, de chercher les bouchons, étrilles et autres cures-pieds chers aux centres équestres français. Les chevaux se frottent seuls le dos en se frottant par terre. Ils sont rarement ferrés, jamais nettoyés et le concept de la carotte et du bâton se limite au bâton. On n’a jamais vu un mongol caresser son cheval pour lui dire « c’est bien », par contre on en a vu souvent leur mettre des coups de cravaches ou leur tirer violemment sur les rennes pour leur dire « c’est pas bien ».
Les chevaux semblent en tous cas comme les hommes, moins protégés, moins couvés mais tellement plus libres.