Tour du monde à vélo : Mettre les vélos dans le bus
TURQUIE, le 27 mars 2009 – KAYSERI
Pour parcourir les 1500 km qui nous séparent de Malatya, nous avons opté pour le bus. Au moment de prendre les billets au guichet tout va bien : « Bichiclette, no problem ». Départ à 23h. Cela nous laisse 8h à attendre dans la gare routière…
La journée a été longue, une des plus pénibles. La pluie, le vent, puis les chiens nous ont attaqués sur le bord de la route. On vous a préparé un article sur ces gentils petits animaux dans notre Carnet de voyage n°3. Crevés et après avoir patienté 8h dans le froid de la gare routière, nous nous dirigeons vers le quai. Quand il nous voit arriver avec nos « bichiclettes », à 22h30, le type chargé d’enregistrer des voyageurs déclare : « Bagages, problem ». Rapidement une petite troupe de curieux se forme pour voir comment le problème va se régler. Palabres, puis finalement ce ne sera plus le bus de 23h, mais celui de 00h. A 00h30, le bus est là, et le chauffeur et son aide de camp sont confrontés au fameux « bagages problem ». Tout ce petit monde gesticule et se plaint. Les passagers s’en mêlent, chacun nous expliquant en turc l’étendue du problème. Moi, je suis complètement crevé mais je n’ai aucune envie de m’énerver. On ne lâchera pas. De toute façon, on ne comprend pas trop où est le problème. La place, c’est facile d’en faire et vu les chargements que transportent les turcs, nos deux vélos ne sont un record ni de poids, ni de volume. Le but, on le sait, c’est de nous faire payer plus cher. Finalement, calmement et en français, j’ai dit au chauffeur un truc du genre : « Il n’y a aucune chance que je ne monte pas dans ce bus, ni que je paie quoique ce soit d’autre, alors trouvez une solution. » Ca a mis un terme aux palabres, et en moins de 5 min nos vélos étaient chargés et le bus redémarrait.
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