AFRIQUE DU SUD
Les sud-africains sont des fous de barbecue. C’est le repas traditionnel. Chaque foyer possède un barbecue d’extérieur et surtout un barbecue d’intérieur pour l’hiver. Le braai, c’est en général de la viande, parfois du poisson, cuit sur un lit de braises. Pas de charbon ici, il faut d’abord prendre le temps de faire un beau brasier autour duquel on se chauffe les mains en buvant une bière, puis quand les braises sont prêtes, on met la viande à griller. Idéalement, la viande a était préparée la veille et a mariné dans de la sauce et du sel. Le résultat est franchement délicieux. Moi qui cuisine au feu de bois depuis plus d’un an maintenant, les braai des sud-africains m’ont convaincu, on est loin des merguez carbonisées et des chipolatas trop grasses cuites au charbon de bois…
Recette des Rusks, ces biscottes sèches qu’on trempe dans le café au petit-déjeuner :
Ingrédients :
375 g de beurre
500 g de sucre
2 gros œufs
1,5 Kg de farine
1 sachet de levure de boulanger
500 g soit 2 tasses de lait entier ou de yaourt liquide
Des raisins secs ou des noix ou… à votre guise
Préchauffer le four à 180°C.
Mélanger le beurre et le sucre ensemble.
Ajouter les œufs, l’un après l’autre.
Mélanger la farine avec la levure et ajouter l’ensemble progressivement au mélange précédent.
Ajouter ensuite le lait. Mélanger bien jusqu’à obtenir un ensemble homogène.
Faire des morceaux de la taille d’une balle de golf puis leur donner une forme parallélépipédique ou cylindrique.
Les placer dans le milieu du four et y poser dessus un papier de cuisson pour homogénéiser la cuisson en évitant de faire bruler le dessus des rusks. Laisser cuire 45 à 55 minutes.
Une fois cuits, enlever le papier de cuisson, diminuer le thermostat du four au minimum pour faire brunir légèrement le dessus des rusks.
Séparer les rusks et les laisser refroidir dans le four durant 4 ou 5 heures, porte du four ouverte, ou une nuit entière pour un bon séchage.
AFRIQUE DU SUD
La première fois, ça étonne un peu ces carrefours avec quatre stops. La règle est simple : « first to stop, first to go ». Donc le premier conducteur qui a marqué l’arrêt au stop a la priorité et passe le premier. En bons français habitués à respecter les règles et à traverser dans les clous, on a un peu de mal à imaginer ce système chez nous.
AFRIQUE DU SUD
Nous traversons l’Afrique du Sud en pleine coupe du monde. Ici, la passion du ballon rond ne touche que la population noire, les blancs lui préférant le ballon ovale. Pour les noirs, c’est un événement. Les jours de match, 80% des gens sont habillés en jaune, la couleur des « bafanas bafanas », et toutes les voitures ou presque arborent des drapeaux du pays. Pour les touristes, le moment est idéal pour visiter le pays car les sud-africains ont à cœur d’accueillir les étrangers le mieux possible. Le problème pour nous, c’est que la France joue contre l’Afrique du sud ce soir et que le match est capital pour les deux équipes car une seule équipe sera qualifiée…
AFRIQUE DU SUD
On se caille ! C’est peu de le dire. L’hiver est à peine arrivé que l’on doit affronter des températures négatives. La nuit le thermomètre descend jusqu’à -6 °C. La tente est recouverte de givre, l’eau des gourdes est changée en glace et nous, sous notre tente, on ressemble à deux glaçons géants. Nous dormons avec toutes nos affaires sur nous, emmitouflés dans nos couvertures de survie. En partant pour 6 mois d’Afrique, on avait fait le choix de ne pas trop se charger avec des vêtements et des duvets d’hiver, pensant que la vague de froid ne serait pas si terrible que ça en Afrique du Sud. Légère erreur. D’autant que cette année, les températures battent tous les records, tous le monde ici est surpris par la précocité et la vigueur de l’hiver. Au moment où j’écris cet article, nous nous sommes réfugiés dans un camping pour laisser passer la vague de froid qui doit s’atténuer dans deux jours. J’écris emmitouflé dans mon duvet, sous les couvertures que les propriétaires nous ont données.
Entre février 2009 et octobre 2011, Claudine ARNAUD et Olivier BOROT ont mis de côté leurs situations professionnelles pour vivre une parenthèse sur les routes du monde. Près de 15000 Km à vélo sur 4 continents. 20 pays traversés et des étapes inoubliables avec les caravaniers de l’Azalaï au Mali, les tribus de Tanzanie ou les éleveurs de rennes de Sibérie. Ils racontent aujourd’hui leurs aventures dans un recueil de carnets de voyages et dans leurs films qu’ils projettent en conférences partout en France.