Tour du monde à vélo : Ambiance à bord du Transsibérien
RUSSIE, du 11 au 14 septembre 2009 – A bord du Transsibérien
Voici l’ambiance que l’on a rencontré à bord de ce train qui nous a conduit de Irkoutsk jusqu’à Moscou.
RUSSIE, du 11 au 14 septembre 2009 – A bord du Transsibérien
Voici l’ambiance que l’on a rencontré à bord de ce train qui nous a conduit de Irkoutsk jusqu’à Moscou.
RUSSIE, 9 septembre 2009 – Ile d’Orkhon
Nous sommes toujours sur l’île d’Orkhon, dans la pinède à quelques mètres du lac Baïkal. Olivier prépare le repas du soir.
RUSSIE, du 2 au 11 septembre 2009 – Le Lac Baïkal
Voici quelques images des quelques jours passés au bord du lac Baïkal. C’est la plus grande réserve d’eau douce du monde : sa profondeur est de 1650 mètres ! Olivier a tenté de pêcher sur l’île d’Orkhon… en vain.
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RUSSIE, 8 septembre 2009 – Ile d’Orkhon
Voici quelques moments passés autour du lac Baïkal, sur l’île d’Orkhon. Nous sommes en Sibérie : les nuits comme les journées sont très fraîches.
RUSSIE, 4 septembre 2009 – Irkoutsk
Voici quelques images du tram dans cette ville de Sibérie.
RUSSIE, du 2 au 16 septembre 2009
Nous sommes en Russie pour une quinzaine de jours. Notre but est de prendre ce train mythique qu’est le Transsibérien pour rejoindre Moscou où un avion nous attend pour rentrer en France. Mais avant de monter dans ce train, nous souhaitons passer quelques jours au bord du lac Baïkal et à Irkoutsk, ces lieux qui m’ont fait rêver en lisant « Michel Strogoff » il y a quelques années.
Nous allons donc nous reposer une dizaine de jours entre Irkoutsk et l’île d’Orkhon, puis direction Moscou, pour une visite éclair. Par contre, dans le train qui devrait parcourir près de 5000 Km, nous aurons le temps de savourer le paysage puisqu’il met 3 jours et demi pour aller d’Irkoutsk à Moscou.
MONGOLIE, le 2 septembre 2009 – Sükbaatar
Ce n’est pas simple de monter dans un train aussi charger, et surtout de devoir trouver une place pour nos vélos…
MONGOLIE, 2 septembre 2009 – Sükbaatar
A la frontière russe, nous décidons de rejoindre Irkoutsk par le train. Il est 16h lorsqu’on arrive à la gare de Sükbatar, mais il est prévu que le guichet n’ouvre qu’à 19h. Une dame nous dit qu’un train partira le soir-même vers 22h, alors on attend patiemment à l’extérieur.
Vers 18h, je rentre pour me mettre dans la file d’attente qui se forme avant l’ouverture du guichet. Olivier est à l’extérieur pour garder les vélos sans imaginer que je ne sortirai de la gare qu’au bout de deux heures et demi… Je suis seulement la troisième personne dans la file. La dame qui vient derrière moi ne compte pas se faire dépasser alors elle me serre de très près. Et c’est peu de le dire : cela signifie que nous nous touchons complétement. Elle a ses cuisses contre mes cuisses et quand elle n’a pas sa main sur mon épaule, c’est son coude qu’elle pose sur mon épaule !
Nous attendons comme ça une heure et demi, puis la guichetière vient s’installer, mais n’ouvrira qu’une demi-heure après. Les gens sont très calmes et ne s’énervent pas contre l’heure tardive d’ouverture, mais plutôt contre les resquilleurs qui tendent leur chance.
Lorsque le guichet ouvre, c’est la cohue : la première personne de la file est soudain entourée de dizaines de mains qui veulent lui passer devant. Quand vient le tour de mon voisin, il jette son passeport en criant sa demande, puis sort de la file pour attendre 2 mètres plus loin. Après dix minutes, il force la foule pour aller récupérer son billet. C’est ensuite à mon tour. Je rentre complètement la tête dans le guichet, éloignant d’une main toutes les autres mains qui cherchent à me passer devant. Puis je tends à l’employer mon cahier sur lequel j’ai écrit en écriture cyrillique notre destination et où j’ai dessiné le nombre de personnes et de vélos. Elle commence à remplir de nombreux feuillets sur papier-carbone pendant que j’attends au milieu des cris. Puis au moment de payer, je tente de lui demander notre heure d’arrivée et comment on peut faire avec nos vélos puisqu’ils ne sont purement et simplement pas admis, mais elle ne veut pas prendre le temps de répondre. En plus, tous les gens qui attendent me bousculent pour me faire sortir. Je récupère passeports et billets de train et je sors de cette cohue, épuisée.
Dehors, il faut maintenant nuit mais la journée n’est pas terminée, et il va falloir trouver une solution pour mettre les vélos dans le train…