Musiques de la Route de la Soie
sélection des meilleurs musiques que l’on a eu l’occasion d’écouter dans les pays de la Route de la Soie :
écouter n°1
écouter n°2
écouter n°3
écouter n°4
écouter n°5
écouter n°6
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KIRGHIZSTAN
Il faut savoir que depuis la Turquie, il a de nombreuses tâches qui reviennent d’office à Olivier : négocier un prix, payer, protester et même aller demander un renseignement, un service à un homme. Bref, tout ce qui est du domaine de la communication.
Quelques exemples marquants :
Il est arrivé qu’en demandant notre route, ma question reste sans réponse jusqu’à ce que je décide de demander à une femme ou qu’Olivier s’en mêle.
Les hommes saluent Olivier en lui serrant la main, moi, si j’ai droit à un regard, c’est déjà bien. Un jour, après avoir voyagé six heures en compagnie d’autres passagers, au moment de nous séparer tout le monde a salué Olivier et … tout le monde m’a ignorée !
Les hommes s’adressent à Olivier pour nous questionner sur notre parcours, sur notre nationalité. Même très malade, c’est lui qui doit répondre aux questions. Pour celles concernant notre âge, je dois me rajeunir de plusieurs années : avoir une femme plus vieille, cela n’est pas très bien vu… Déjà que lorsque nous disons que nous n’avons pas encore d’enfants, les hommes regardent Olivier avec compassion, leur regard lui conseillant clairement de changer de femme ! Cool.
En traversant les villages, nous sommes accompagnés par des villageois à vélo qui nous suivent. Olivier est assailli de questions : en plein effort, je suis contente qu’ils se contentent de rouler à mes côtés, sans m’adresser la parole. Et lorsque je m’arrête pour attendre Olivier, beaucoup de gens se regroupent autour de moi, mais ne me parleront pas. Dès son arrivée, Olivier aura, lui, à satisfaire leur curiosité.
Par contre au marché, c’est moi qui choisis mes produits, qui les goûte et qui les paye. Même si nous sommes tous les deux, c’est à moi qu’on va s’adresser. Mais heureusement, il n’y a pas que ça… Etre une femme m’ouvre d’autres portes, en particulier celles des femmes. Elles aimaient m’attirer pour se retrouver seules avec moi. La confidentialité les rend très curieuses et même si le langage est un obstacle, les efforts mutuels conduisent à des échanges joyeux. J’ai pu ainsi partager avec elles leur quotidien avec leurs enfants, découvrir leur façon de cuisiner ou d’entretenir leur habitation.
KIRGHIZSTAN
Voici quelques personnes rencontrées sur notre route.
KIRGHIZSTAN, 08 juin 2009 – Entre Och et Irkechtam
KIRGHIZSTAN, du 30 mai au 09 juin 2009 – Entre Och et Irkechtam
Quelques photos de nous à vélo en direction de la Chine.
KIRGHIZSTAN, 06 juin 2009 – Entre Och et Irkechtam
KIRGHIZSTAN
En France, difficile pour moi d’envisager commencer une journée sans douche. Ici, et bien, c’est la semaine que nous essayons de commencer par une douche… J’exagère à peine car les douches sont inexistantes en dehors des grandes villes. Les gens se font chauffer de l’eau dans une théière pour se nettoyer sommairement chaque jour et il existe dans les villages un bain public où l’on peut se laver à la façon des hammams avec des bassines d’eau chaude.
Et puis de temps en temps il y a la rivière. Mais à 5°C, ce n’est pas le moyen le plus recommandé pour rester en bonne santé. Je l’ai appris à mes dépends.