A Nouveau Sur La Route

sélection des meilleurs musiques que l’on a eu l’occasion d’écouter en Mongolie :
écouter n°1
écouter n°2
écouter n°3
écouter n°4
écouter n°5

MONGOLIE, le 2 septembre 2009 – Sükbaatar

Ce n’est pas simple de monter dans un train aussi charger, et surtout de devoir trouver une place pour nos vélos…

MONGOLIE, 2 septembre 2009 – Sükbaatar

A la frontière russe, nous décidons de rejoindre Irkoutsk par le train. Il est 16h lorsqu’on arrive à la gare de Sükbatar, mais il est prévu que le guichet n’ouvre qu’à 19h. Une dame nous dit qu’un train partira le soir-même vers 22h, alors on attend patiemment à l’extérieur.

Vers 18h, je rentre pour me mettre dans la file d’attente qui se forme avant l’ouverture du guichet. Olivier est à l’extérieur pour garder les vélos sans imaginer que je ne sortirai de la gare qu’au bout de deux heures et demi… Je suis seulement la troisième personne dans la file. La dame qui vient derrière moi ne compte pas se faire dépasser alors elle me serre de très près. Et c’est peu de le dire : cela signifie que nous nous touchons complétement. Elle a ses cuisses contre mes cuisses et quand elle n’a pas sa main sur mon épaule, c’est son coude qu’elle pose sur mon épaule !

Nous attendons comme ça une heure et demi, puis la guichetière vient s’installer, mais n’ouvrira qu’une demi-heure après. Les gens sont très calmes et ne s’énervent pas contre l’heure tardive d’ouverture, mais plutôt contre les resquilleurs qui tendent leur chance. 

Lorsque le guichet ouvre, c’est la cohue : la première personne de la file est soudain entourée de dizaines de mains qui veulent lui passer devant. Quand vient le tour de mon voisin, il jette son passeport en criant sa demande, puis sort de la file pour attendre 2 mètres plus loin. Après dix minutes, il force la foule pour aller récupérer son billet. C’est ensuite à mon tour. Je rentre complètement la tête dans le guichet, éloignant d’une main toutes les autres mains qui cherchent à me passer devant. Puis je tends à l’employer mon cahier sur lequel j’ai écrit en écriture cyrillique notre destination et où j’ai dessiné le nombre de personnes et de vélos. Elle commence à remplir de nombreux feuillets sur papier-carbone pendant que j’attends au milieu des cris. Puis au moment de payer, je tente de lui demander notre heure d’arrivée et comment on peut faire avec nos vélos puisqu’ils ne sont purement et simplement pas admis, mais elle ne veut pas prendre le temps de répondre. En plus, tous les gens qui attendent me bousculent pour me faire sortir. Je récupère passeports et billets de train et je sors de cette cohue, épuisée.

Dehors, il faut maintenant nuit mais la journée n’est pas terminée, et il va falloir trouver une solution pour mettre les vélos dans le train…  

MONGOLIE, Août 2009

En Mongolie, les rivières sont glaciales mais cela ne nous empêche pas d’y laver nos vêtements. Lorsque nous nous arrêtons suffisamment tôt pour que le linge sèche un peu, nous lavons nos sous-vêtements dans les ruisseaux avant de les étendre sur les cordes de notre toile de tente.
Et il faut aussi penser à nous laver. Alors nous faisons chauffer de l’eau sur le feu, dans notre casserole, avant de la mélanger avec l’eau froide de la rivière. C’est tonique car en ressortant l’air est très frais dehors.
Durant les semaines passées dans ce pays, il est très rare que l’on ait enlevé nos polaires et nos coupe-vents.

FAIT VOS COURSES A CHEVAL ?

MONGOLIE, Août 2009 – A 150 Km au nord d’Oulan-Bator

Dans notre parcours en direction de la frontière russe, nous nous sommes arrêtés 3-4 jours au même endroit, pour savourer le lieu et se reposer un peu. Nos tentes restaient plantées pendant que nous prenions du bon temps aux alentours. Le matin, il fallait faire les courses pour la journée alors nous enfourchions chacun notre tour le cheval de Clément, pour aller à une auberge à quelques kilomètres. J’adorais ces moments-là : quelle sensation de liberté de partir dans la steppe et d’enjamber des rivières ! Arrivée à l’auberge, j’attachais ma monture à la palissade, puis lorsqu’il fallait remonter, je trouvais une marche assez haute pour m’aider à m’installer sur le cheval. Certains passants étaient amusés par mon petit manège car il n’était pas toujours évident de placer l’animal convenablement pour pouvoir l’enfourcher avec aisance.

;

MONGOLIE, du 25 août au 2 septembre 2009
Voici quelques images des quelques jours en direction de la frontière russe : nous sommes à vélo et Clément, à cheval.

;

MONGOLIE, du 25 août au 2 septembre 2009

Après l’ouest du pays découvert à cheval, nous sommes remontés sur nos vélos en direction de la frontière russe. Clément a alors décidé de nous suivre à cheval. Il s’est donc acheté une monture blanche, un peu squelettique pour moins de 150 euros. Il parviendra à la revendre ainsi que son matériel d’équitation sans trop perdre d’argent.
Les journées commençaient plus tôt pour Clément que pour nous, car nous allions beaucoup plus vite. A cheval, avec le chargement, il était difficile de galoper sur une grande distance. Et puis dans la journée nous nous retrouvions pour nous restaurer. Il nous arrivait même de troquer notre vélo pour enfourcher le cheval sur quelques kilomètres. Les paysages étaient toujours aussi grandioses. Les steppes s’étendaient à perte de vue. Nous avons bien profité de cette nature sauvage.

Nous sommes de retour en France jusqu’à la fin du mois de novembre. Nous reprendrons ensuite la route à vélo sur les pistes d’Afrique de l’ouest. Nous avons marqué une pause dans la publication des articles quotidiens car nous étions concentrés sur les conférences de Beaumont et de Saint Priest. Maintenant qu’elles sont derrière nous, nous allons continuer à mettre en ligne des articles pour raconter la fin de notre voyage en Mongolie puis le retour par la Russie. Ensuite nous mettrons quelques vidéos bonus et nous ne rependrons la rédaction des articles du blog qu’au 1er janvier 2010 pour nous permettre d’avoir suffisamment de matière et du temps pour travailler nos photos et nos vidéos. Ensuite, durant l’année 2010, notre site sera à nouveau alimenté quotidiennement.

MONGOLIE, 15 août 2009

Les nuits et certaines journées sont bien fraîches en Mongolie, même en plein été.

Près du lac de Tsagaan Nüür où nous avons passé quatre jours de repos, le vent froid et les nombreux orages ne nous ont pas permis de vraiment savourer ce lieu comme nous l’aurions souhaité. En partant, le 15 août, nous avons découvert des sommets enneigés, puis les steppes légèrement blanchies.

;

;