Ça y est, il est expédié ! Vous allez bientôt recevoir le prochain carnet de voyage sur le Sénégal. Vous pouvez en voir un extrait en cliquant sur les images ci-dessous :
Carnet de voyage n°11 sur le Sénégal
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MAROC – MAURITANIE – SENEGAL
C’est un constat dramatique mais tout au long de ce voyage nous restons sans voix devant ces monticules de déchets. Dans les rues des villes, il est difficile de trouver une poubelle et dans les campagnes, ce n’est pas non plus la priorité. Les gens jettent tout simplement tout par terre. Dans les villages, les habitants vivent donc au milieu des sacs plastiques et des boîtes de conserve, et les belles plages de sable sont saccagées par les ordures. Dans ces pays où le ramassage des déchets est existant, la multitude des emballages plastiques est une catastrophe.
SENEGAL
Dans les rues des villes, on peut acheter de quoi manger et boire presque à chaque instant. Il existe une multitude de petits vendeurs qui arpentent inlassablement la chaussée en proposant des sachets d’eau (du puit ou minérale), des gâteaux faits maisons, des fruits ou des beignets. Il y a les vendeurs ambulants de Nescafé qui poussent un chariot aux couleurs de la marque, il y a les vendeurs de « sucreries » (comprenez sodas) à qui on achète un coca ou un fanta « bouteille » que l’on boit à côté d’eux afin de leur rendre ladite bouteille qui est consignée. Bien sûr on trouve des vendeurs de cigarettes, on les achète ici à l’unité, et il y a les vendeurs de bissap ou de bouy. Ces jus naturels respectivement faits à base de feuilles d’hibiscus et du fruit du baobab sont excellents si l’eau qui a servi à leur préparation a bien été bouillie.
Pour prendre un bus ou un taxi collectif, il faut souvent attendre des heures que le véhicule arrive, puis qu’il soit plein avant de partir. Pendant cette longue attente, c’est un défilé de vendeurs ambulants auxquels on assiste. Chacun à leur tour, ils montent dans les bus ou sont installés les passagers et proposent inlassablement de la nourriture pour certains, des objets « made in China » et des montres en toc pour les autres. On découvre aussi des gadgets en plastique sans intérêt ou des fausses lunettes de soleil de grandes marques (Dolce Galbana ou Yve Saint Lauren). Les passagers ne prêtent en général que peu d’attention aux vendeurs de camelote, mais le vendeur que nous avons vu faire l’unanimité auprès des passagers était d’un tout autre genre. Il a sauté dans le bus alors que celui-ci était bloqué dans les embouteillages et a venté les bienfaits de sa potion « sans douleur ». Contre tous les maux, il suffisait d’enduire cette potion sur le corps pour être guérit de tout. Il était très bon, vraiment convaincu et convaincant, au point que 8 des 30 passagers du bus lui en ont acheté sur le champ !
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SENEGAL – Dakar
Pendant longtemps nous nous sommes interrogés sur ce nom de magasin : une « dibiterie ». Nous avions compris que cela avait un rapport avec la viande puisque nous avions assisté un jour à la mort d’un mouton à l’arrière de cette boutique. En fait, c’est un endroit où on vend de la viande grillée à emporter, une sorte de « kebab-sénégalais ». Le mouton est débité entièrement, puis découpé en morceaux. Dans du papier, on enroule environ 500 g de viande assaisonnée de piment et d’oignons. Ensuite ces paquets sont mis à cuire dans un immense four alimenté par deux énormes troncs d’arbres. La viande parfumée et cuite au feu de bois fait un excellent repas.
SENEGAL
Quelques visages d’enfants sénégalais.
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SENEGAL – Dakar
Le Sénégal est un pays de sportif. Tout le monde ou presque joue ou a joué au foot. Les stars du foot sénégalais font trembler les filets des buts de Ligue 1 en France et dans tous les quartiers, les parties de foot sont jouées par des joueurs de tous âges. Si le foot est un sport national, les sénégalais sont aussi de grands sportifs. Les plages de Dakar sont les points de rendez-vous des sportifs qui viennent courir et faire des exercices de musculation ensemble. A vélo sur les routes, nous croisions souvent des joggers aux abords des villages, même en pleine chaleur !
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SENEGAL
Aux carrefours des grandes villes, on voit souvent des personnes agitant une pochette plastique pour vendre des recharges pour téléphones portables. Si un acheteur s’arrête, le vendeur ne lui communique pas un code, mais lui demande son portable. En effet, ici il est possible à tout utilisateur de faire partager le crédit dont il dispose sur son téléphone à n’importe qui. Les vendeurs achètent donc préalablement une somme importante de crédit (jusqu’à 50 000 F CFA) à un prix très intéressant, ce qui lui permet de faire du bénéfice en le revendant ainsi au détail.
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